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13 avril 2011

Des petits bouts

Je pense qu'à ce stade de mise en place, il est grand temps de donner un peu de littérature, histoire que l'analyse du fait littéraire ne soit pas plus importante que la littérature elle-même. Alors je me propose de donner quelques extraits de-ci de -là, de mes romans, avec pour principe, à chaque fois d'expliquer l'intention prévalant à la création.  Et puisque j'avais commencé à en parler, voici le résumé de   L’âge de déraison : Arielle, jeune femme de presque trente ans, cherche à devenir une artiste peintre reconnue. Le prix qu’elle fait payer à Daniel, son concubin, pour atteindre son ambition est extrêmement élevé. Il finit par la quitter comprenant qu’elle le sacrifiera toujours au nom de l’art. Pour Arielle commence alors une odyssée intérieure qui la conduira à revisiter les normes sociales sur lesquelles s’édifie le désir d’être connue et se légitime l’égocentrisme d’une génération. Dans cette crise, elle rencontrera la solitude, le désoeuvrement, le sexe, la mort et l’amour…et surtout une pensée sur « comment vivre ? »

L'intrigue a été conçue à partir d'un fait courant que tout le monde peut observer ou connaître en lui-même : l'individualisme lié à notre société (c'est à dire la revendication de l'expression libre de sa singularité) a atteint une forme d'apogée en ce que tout le monde cherche à faire reconnaître, par l'usage des media en particulier, ce dont il est capable ou tout du moins, identifiable ; d'où la quête incessante d'exposition (télé, you tube, forums...). A partir de ce constat simple, j'ai souhaité bâtir l'histoire d'une jeune femme qui pense que"l'exceptionnelle qualité" de son art doit impérativement lui apporter ce qu'elle croit mériter : la reconnaissance des connaisseurs et l'amour inconditionnel de ceux qui l'ont encouragée. Elle n'imagine pas un instant que son fantasme de réussite n'est qu'une sorte de produit marketting vendu à grand échelle dans une société où échouer, c'est ne pas pouvoir recueillir le plaisir d'être admiré. Bien sûr, la réalité se chargera de détricoter ses croyances et c'est dans ses égarements qu'elle devra, par obligation et non par idéalisme, trouver une possibilité d'exister...

Au prochain post, un extrait...   

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Commentaires
N
alléchée...je suis...tiens, je me rends compte à l'instant que ce mot est bien étrange...donc, oui, je vais venir souvent par ici, outre pour cet "état d'esprit" que j'ai dit hier apprécier, mais aussi et surtout pour ce travail en amont d'un livre...j'aime , oui, énormèment l'idée qu'une histoire se fabrique non seulement dans l'imaginaire mais également dans l'observation accrue de ce qui nous entoure...bien à vous...
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