Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
contempo-reine
contempo-reine
Publicité
Archives
Pages
Newsletter
24 octobre 2011

bilan et projet : la gloire, bientôt.

Reine a pris du repos. Le blog aussi. Bilan depuis sa création : pas loin de 1080 visiteurs en six mois. Ce n'est pas si mal pour un blog qui ne s'est fait aucune publicité ! J'espère que le ton continuera à plaire. Après tout, ce que je propose n'est pas d'accès facile. Et puis, il y a de la lecture !

Ce que je fais ici n'est qu'une partie de ma création littéraire : hors de ce champ, se trame une oeuvre qui a débuté il y a dix ans avec L'âge de déraison, mon premier roman qui va enfin paraître. J'ai offert mon second roman sur ce blog même (Une moitié d'homme) pour que la réalité de mon travail ne procède pas uniquement de la mystification ; et puis, on peut lire Civilisation perdue pour peu qu'on m'écrive et m'en demande un exemplaire avant que je ne le soumette lui aussi à une édition en bonne et due forme(reinebale@gmail.com) ; enfin, et là je m'en tiendrai au minimum, je viens d'achever un roman sur la vieillesse et la mort. Cette fois, je patienterai et laisserai à ce livre si tendrement écrit, le soin de rencontrer un destin heureux, dans une maison d'édition hospitalière : il le mérite. C'est pour moi, et de loin, mon meilleur roman. Alors, foin de l'amateurisme ! Je veux rentrer dans le cirque ! Et je n'hésiterai pas, si besoin, à me figer dans un coin du Flore en attendant qu'un écrivain véreux, admiratif de ma plastique parfaite (!), de mes yeux chavirants me promette une rencontre avec un éditeur tout aussi concupiscent, qui me conduira de la banquette du Flore à celle non moins excitante du divan de La Grande Librairie. Et oui, dans le fond, nos fantasmes sont stéréotypés, et l'écrivain frustré ne fait jamais que conspuer ce qui n'est pas à sa portée. Cette simple remarque pourrait expliquer bien des choses.

En attendant cette gloire parisienne bien méritée (mon "à nous deux Paris" a été prononcé il y a bien longtemps maintenant), je propose, comme toujours dans ce blog, non pas un rebut de mon travail, mais ce qui va à terme composer le canevas d'une oeuvre qui s'achèvera dans le huit-clos de mon bureau. Le principe en est simple : j'adresse des lettres à des absents qui comptent pour moi, pour ma réflexion sur la littérature, pour mon inscription dans ce monde contemporain. Le titre en est Lettres mortes et j'en revendique bien-sûr la propriété intellectuelle. Pour citer, emprunter, il faudra donc en référer précisément au titre et à l'auteur. Cette remarque peut sembler incongrue, mais à l'heure où tout circule très vite, à l'heure où il y a des malins mieux placés que nous dans certains réseaux, on doit faire preuve de prudence voire se munir de moyens de défense juridiques pour contre-attaquer au besoin: il n'est pas rare que des écrivains sommés de pondre un "oeuf" tous les deux ans, et bien en peine de le faire, se trouvent à déambuler chez d'autres mieux inspirés... 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité