Le Mal des origines en question.
Vous avez pu lire la semaine dernière le dernier volet du Mal des origines. Voici un écrit qui n'aura pas laissé de marbre et je dois dire que les commentaires et messages que j'ai reçus m'ont semblé à la fois, riches intellectuellement (je pense aux analyses de Jérôme, à qui -pardon-, je n'ai pas le temps de répondre) et symptomatiques aussi. Ecrire ce Mal des origines aura eu l'effet bénéfique de me révéler à quelques uns de mes symptomes, mais dialectique oblige, n'aura pas manqué de déposer sur la grève et avec le ressac, quelques bons vieux poisons dont on connaît parfaitement la composition (on ne trouvera pas ces remarques sur ce blog mais dans ma boîte mails essentiellement). Je ne vais pas refaire l'affligeant panorama de la bêtise humaine, ou pire encore, de la paresse intellectuelle qui se contente de raccourcis pour se forger une opinion (à ce stade, on peut pas parler d'idée mais d'opinion) : faire valser la question juive entre la représentation de la victime et celle du bourreau est un tropisme pour le moins lassant et que je trouve suspect. Et puis, hélas, de déplorables vomissures (le juif et l'argent...) dont on ne m'aura pas épargnée.
Il y a quelques mois, j'avais laissé sur ce blog même, un roman dont le titre est Une moitié d'homme traitant de cette épineuse question. Il est libre d'accès encore et gratuit (se reporter à juillet 2011). D'un point de vue de la création, il est fort probable que je fusionne le Mal des origines avec Une moitié d'homme pour n'en faire qu'un seul roman. Dès lors, je retirerai les deux travaux de la circulation. Si vous voulez lire Une moitié d'homme donc, empressez-vous.
Je rappelle également que j'ai achevé il y a quelques mois un roman se constituant comme une méditation sur la vieillesse et la mort : je l'ai bien sûr envoyé à quelques maisons d'édition (car même si les chances sont maigres, il faut, je pense, persévérer tout en continuant d'exister sur la toile) ; j'avais proposé aux lecteurs de ce blog qui le souhaitaient de recevoir ce livre pour en faire une critique sur leur propre support (critique libre, bien sûr, respectant la seule condition de ne pas insulter gratuitement, et -j'oubliais- la propriété intellectuelle -cela va de soi) ; - proposition qui tient toujours.
Actuellement, j'écris un roman dont le thème est : la chute dans le quotidien et son sauvetage par la société du spectacle.
Vague ? Je ne puis en dire plus si ce n'est que ce sera, après L'âge de déraison, Une moitié d'homme, Civilisation perdue, Devant, la nuit., mon cinquième roman, achevé d'ici la fin de l'année prochaine. Pour l'heure, et pour ce blog, je donnerai dès la semaine prochaine, une nouvelle à lire, nouvelle qui avait amusé quand je l'avais présentée sur le site de Léo Scheer (temps des manuscrits, temps révolu pour moi, mais bon souvenir) : L'éditeur et le Néant.
Enfin, pensée toute personnelle au peintre Christophe Avella-Bagur, artiste-peintre ayant réalisé la couverture de mon premier roman, L'âge de déraison : il expose à New-York aujourd'hui même, à la galerie Richard (24 ème rue, 514 West, Manhattan à deux pas de Gagossian...) Bravo !